Plus long, plus dur, plus varié : c'est très certainement le Dakar le plus difficile depuis qu'il se dispute en Arabie saoudite qui attend les concurrents le mois prochain.
Le parcours détaillé et définitif du Dakar 2023 a été dévoilé fin novembre, cette quatrième édition consécutive sera disputée intégralement en Arabie saoudite. Cette version, plus longue que les précédentes, s'élancera le 31 décembre depuis les plages de la mer Rouge pour rejoindre celles du golfe arabique à Dammam, le 15 janvier. Le Dakar débutera par un Prologue et il y aura une journée de repos à mi-parcours.
"C'est un parcours que l'on a travaillé pour qu'il soit un peu plus difficile que les années précédentes", prévient David Castera, directeur de l'épreuve.
Les organisateurs de cette 45e édition ont également souhaité créer une différence tranchée entre ce qui sera proposé durant la première et la deuxième semaine. Lors des huit premières étapes, les journées seront longues avec à chaque fois plus de 800 km à parcourir, à l'exception de la quatrième qui sera de 573 km. La plus courte spéciale chronométrée sera de 375 km. Après la journée de repos à Riyad, le menu proposé changera drastiquement avec une majorité de spéciales sous les 275 km. Des distances plus courtes mais qui ne signifieront pas la fin des difficultés, au contraire, avec le passage dans le Quart Vide.
Côté voitures, les trois marques principales seront bien là avec Audi, Toyota et Prodrive. Depuis l’an dernier et la première apparition de la RS Q e-tron, le constructeur allemand a énormément travaillé pour essayer de rivaliser face aux T1+ de leurs concurrents. La version “E2” arbore notamment une nouvelle carrosserie et une transmission revue pour augmenter son efficacité. De nombreuses modifications ont également été réalisées pour permettre aux mécaniciens et aux équipages d’intervenir plus rapidement, notamment en cas de crevaison.
Les équipages seront sensiblement les mêmes que l’an passé avec l’ajout d’un élément chez Prodrive avec l’arrivée de Guerlain Chicherit, vainqueur du rallye du Maroc en octobre dernier. Face aux structures officielles, le Français Mathieu Serradori tentera une nouvelle fois de jouer les trouble-fêtes.
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